Cinq petites histoires, cinq grandes leçons
L’histoire réelle ou imaginaire, derrière laquelle se
cachent des leçons de morale, a souvent un grand impact sur le lecteur. Nous
pouvons même être étonnés de ce qu’une nouvelle courte qui ne dépasse pas
parfois 200 mots peut nous marquer et nous impressionner.
Si vous êtes amateurs d’histoires et que vous appréciez
les leçons qu’elles transmettent, l’article d’aujourd’hui est pour vous! Nous
avons rassemblé le top 5 des histoires courtes avec une morale profonde.
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Des histoires avec des leçons de morale |
L’histoire : 01
Profitons-nous de notre café
Un certain nombre d’amis de l’université se sont réunis
après une longue séparation dans la maison de leur ancien professeur. La
conversation entre eux s’est rapidement transformée en plaintes concernant leur
travail et leur vie. En ce moment, le professeur s’est levé et s’est dirigé
vers sa cuisine pour faire du café.
Il est revenu quelques minutes plus tard
avec un plateau de plusieurs tasses dont certaines étaient du cristal, belles
et brillantes et d’autres étaient bon marché, en plastique ou en verre pâle.
Ensuite, il a invité ses étudiants à se servir et à prendre des tasses de café.
Après que chacun a eu sa tasse, le professeur a dit :
« Avez-vous remarqué que seules les tasses bon marché, en verre pâle ou en
plastique restaient sur la table, tandis que toutes les autres en cristal
chères étaient prises? Il est logique que tout le monde veuille obtenir
le meilleur pour lui-même, pourtant c’est cela la cause de tous les problèmes et les
troubles de la vie. La tasse, elle-même, n’ajoutera aucune valeur au café. Elle
ne changera pas son goût. Elle est souvent juste plus chère et plus présentable ».
Il s’est tu pendant un moment, puis a poursuivi : « Ce que vous
désirez tous, c’est du café, pas des tasses, mais avec cela vous cherchez
consciemment les plus belles tasses et les comparez aux tasses de vos
collègues! Il en va de même pour vos emplois, vos familles et tous vos autres
biens. Ce que vous possédez n’affecte en rien la qualité de votre vie ! »
Alors, nous ne parvenons souvent pas à profiter de
notre café, simplement parce que nous nous concentrons sur la tasse qui le
contient. Être heureux ne signifie pas nécessairement que tout ce qui nous
entoure est parfait. Mais il s’agit plutôt d’être capable de voir au-delà de
toutes les imperfections et de trouver la paix et le confort.
Cette paix se
trouve à l’intérieur de nous-même, pas dans la grande maison, ni dans le type
de voiture, ni dans le modèle de notre téléphone ou quoi que ce soit d’autre
dans notre vie.
L’histoire : 02
L’argent n’est pas tout dans
la vie
Cette
histoire raconte qu’un jeune homme qui, dès son plus jeune âge, souhaitait
devenir riche pour pouvoir acheter ce
qu’il voulait. Alors, il a fait de la collecte d’argent son but qu’il avait
poursuivi toute sa vie.
Après beaucoup d’efforts et de difficultés, il a réussi
à atteindre son objectif et à posséder une grande somme d’argent. En ce moment,
ce jeune homme a décidé de profiter de
ce qu’il a recueilli au cours de cette longue période. Il voulait réjouir de sa
vie, construire une maison, fonder une famille, avoir des enfants…
Cependant,
il s’est soudainement senti fatigué. Il est allé chez un médecin pour savoir la
cause de cette fatigue inattendue. La surprise a été affligeante, il a
découvert qu’il souffrait d’une grave maladie.
Ainsi, sa santé se dégradait
d’un jour à l’autre, il ne pouvait pas se marier, ni avoir des enfants. Il se
trouvait également priver de manger ce qu’il aimait comme les sucreries, la
viande et les aliments gras.
En plus, il ne pouvait pas conduire sa belle
voiture suite à une déficience visuelle causée par la même maladie. À cette
époque, ce jeune homme regrettait sa vie gâchée à ramasser de l’argent sans en
profiter.
C’est
pourquoi, il ne faut pas que notre but dans la vie soit seulement la collecte
de l’argent parce qu’il ne servira à rien si une personne meurt et n’en profite
pas.
L’histoire : 03
Lorsqu’on donne, on sera
plus heureux que de prendre
On raconte
qu’un jour, lorsqu’un érudit marchait avec l’un de ses disciples entre les
champs et les vastes fermes, ils ont aperçu de vieilles chaussures d’un pauvre
homme travaillant dans l’un de ces champs près de la région.
L’élève s’est
tourné vers l’érudit et lui a proposé : « Que pensez-vous si nous
plaisantons avec cet ouvrier. D’abord nous cachons ses chaussures, ensuite nous
nous cachons derrière les buissons. Ainsi, quand il viendra pour les porter, il
ne les trouvera pas et comme ça, nous
voyons son étonnement et sa perplexité ».
Le savant vénérable a souri
tranquillement et lui a répondu : « Mais, mon fils, il ne faut pas se
divertir des malheurs des autres pauvres gens. Si vous voulez vous sentir mieux
et heureux, j’ai une meilleure idée pour vous. Vous êtes riche et vous avez de
l’argent. Que diriez-vous de mettre des pièces d’argent dans les chaussures de
ce pauvre ouvrier, puis de vous cacher derrière les buissons et d’attendre jusqu’à ce qu’il vienne les voir.
Vous allez remarquer par vous-même l’effet de cela sur lui. »
Le
disciple a été très impressionné par cette proposition et a, en effet, commencé
à mettre en œuvre le plan de l’érudit. Alors, il a mis quelques pièces d’argent
dans les chaussures, puis lui et son maître se sont cachés derrière les
buissons pour observer la réaction de ce pauvre homme.
Quelques
minutes plus tard, un simple ouvrier est venu après avoir terminé son travail à
la ferme. Des signes de fatigue et d’épuisement étaient clairs sur son visage.
Quand le travailleur s’est approché de ses chaussures pour les porter, il a
trouvé les pièces d’argent, il les a contemplés attentivement pour s’assurer qu’il
ne rêvait pas. Il a regardé, ensuite, autour de lui dans toutes les directions, il n’a
aperçu aucune personne.
En ce moment, il s’est mis à genoux en s’adressant à Dieu Le Tout-Puissant : « Merci,
Seigneur, qui sait que ma femme est malade et que mes enfants ont faim et ne
trouvent pas de pain, qui nous a sauvé, moi et mes enfants, de la famine ».
Puis, Il a commencé à pleurer et à gémir, remerciant Dieu Le
Tout-Miséricordieux pour sa générosité.
L’élève,
était énormément touché par cette scène et ses yeux étaient remplis de larmes.
A ce moment-là, l’érudit s’est tourné vers lui en disant : « N’êtes-vous
pas plus heureux maintenant ? » L’élève a répondu sans réfléchir: « J’ai
appris une leçon que je n’oublierai pas de toute ma vie.
Maintenant, je
comprends pour la première fois le sens des mots que j’ai lu beaucoup, mais que
je n’ai jamais compris : Lorsque vous donnez, vous serez plus heureux
que de prendre. »
Vous
pouvez lire aussi l’histoire : « Faites le bien vous le trouvez »
L’histoire : 04
Le moment où le regret est
inutile
Il était une fois, un
bûcheron vivait dans une petite cabane près de la forêt, avec son enfant et son
chien. Chaque jour, à l'aube, Il allait ramasser du bois de chauffage et ne
revenait qu'avec le coucher du soleil, laissant le petit enfant avec le chien
aux soins de Dieu. En effet, il avait une grande confiance en son chien qui
était de son tour fidèle à son maitre et l'aimait beaucoup.
Un jour, en revenant de
son travail après une longue journée fatigante, le bûcheron entendit de loin,
inhabituellement, des aboiements d’un chien. Il s'est précipité jusqu'à ce qu'il
arrive à sa maison, c’était son chien qui aboyait d'une manière étrange, en
plus sa bouche et son visage étaient tachés de sang.
Le bûcheron a été choqué par cette
scène et la première pensée qui lui est venue à l’esprit, était que le chien
l'avait trahi et avait dévoré son fils. Alors, il a retiré sa hache de son dos
et a frappé le chien entre les yeux, ce
dernier est tombé mort sur le coup.
Ensuite, il s’est entré,
rapidement, dans la cabane pour voir ce qui reste de son enfant dévoré. Mais la
surprise était énorme, son fils était sain et sauf jouant
sur son lit et près de lui un énorme serpent, couvert de sang, était
mort après un dur combat. Il s'est effondré à genoux et ses yeux se sont
remplis de larmes.
Le bûcheron pleurait le plus pour son chien qui aboyait de
joie en sauvant le petit enfant du serpent et au lieu de le remercier, il l’a
tué sans réfléchir.
C’est pourquoi, Lorsque nous
aimons les autres et leur faisons confiance, nous ne devons pas interpréter
leurs comportements et leurs paroles
selon notre gré et nos caprices ou dans
un moment de colère, le moment où
nous pétons un câble et notre contrôle
nerveux est absent.
Attendons et ne soyons pas pressés de juger, rappelons-nous
le bien qu’ils ont fait et les moments
heureux que nous avons passés avec eux. Nous pouvons perdre des personnes qui
nous aimaient vraiment mais nous en prendrons conscience que plus tard, qu’à un
moment où le regret est inutile.
L’histoire : 05
La chance ne peut venir
qu’une seule fois
Il était une fois, un fermier
paresseux n’aimait pas travailler dans les champs. Il passait ses journées
allongé à l’ombre d’un grand arbre.
Un jour, détendu sous l’arbre comme
d’habitude, il a aperçu un renard entrain de chasser un lapin. Soudain, une forte
collision a été entendue. Le lapin a heurté le tronc de l’arbre et il est mort
sur le coup. Le fermier l’a immédiatement pris, laissant le renard indigné.
Il est allé chez lui, a abattu le
lapin, a préparé un délicieux dîner avec lui et le lendemain, Il a vendu sa
fourrure dans le marché. Il a pensé en disant : « Si je pouvais avoir un lapin
comme celui-ci tous les jours, je n’aurais plus jamais à travailler dans les
champs ».
Le jour suivant, le fermier est allé au même endroit et s’est allongé
sous le même arbre en attendant qu’un autre lapin frappe son tronc.
Au cours de sa journée, il avait
déjà vu plusieurs lapins, mais aucun d’entre eux n’a heurté l'arbre, et ce qui
lui est arrivé la veille était une coïncidence vraiment rare. Mais il s’est dit
: « Oh ça va, j’ai encore une autre chance demain ! » et c’était comme ça
pendant des jours, des semaines et des mois.
Négligeant son champ et
s’allongeant en attendant qu’un lapin se suicide, les mauvaises herbes
poussaient dans le champ et gâchaient les cultures. Le fermier finit, enfin,
par mourir de faim, car il ne trouvait pas quoi manger et ne pouvait attraper
aucun lapin.
Donc, il ne faut pas perdre notre
temps à attendre les bonnes occasions de frapper à notre porte sans rien faire.
Ne devons pas confier notre vie à la chance sans travailler dur pour réussir.